Aide au rangement : déculpabilisez !

 

Selon une récente enquête menée par la FFPO, 74% des gens considèrent avoir des problèmes pour ranger chez eux. Pourtant, dans la vie de tous les jours, rares sont ceux qui osent en parler, même à leurs proches. Il peut s’agir du simple bazar du quotidien qui ajoute quelques soucis dont on se passerait bien. Mais parfois, cette difficulté à ranger se traduit par un désordre pouvant nuire lourdement à la qualité de vie et parfois même à la santé mentale.

Comment expliquer un tel chiffre alors qu’on en parle si peu ?

Surconsommation et course contre la montre

Hormis les facteurs liés à la personnalité de chaque individu (éducation, personnalité, vécu), c’est le mode de vie moderne qui semble en être le principal responsable.
La surconsommation qui s’accentue d’années en années combinée à un mode de vie de plus en plus hyperactif ne nous laissent que peu de temps pour nous préoccuper de l’organisation de la maison. Dans le même temps, le rangement est pour beaucoup, connoté négativement, synonyme de corvée, de temps gâché. Pourquoi s’infliger autant de choses à gérer si on n’a pas envie de passer beaucoup de temps à ranger ?

C’est là tout le paradoxe de la vie moderne: nous possédons de plus en plus de choses et nous avons de moins en moins de temps pour nous en occuper.

Il s’agirait donc d’un problème bien plus courant que ce qu’on pourrait imaginer. Le désordre et le manque d’organisation sont souvent bien cachés, derrière des placards bien fermés, une jolie déco et une pièce condamnée.

Mais pourquoi tant de tabous autour de la question ?

Pression de la société et mythe de la femme parfaite

Selon l’Insee, les femmes prennent en charge 65% des tâches domestiques et 71% des tâches parentales. Malgré les avancées obtenues grâce aux combats féministes de ces dernières décennies, la société attend encore davantage des femmes que des hommes dans ce domaine. Qu’elles soient au foyer ou qu’elles travaillent à l’extérieur, le désordre reste une préoccupation bien plus marquée chez les femmes que chez les hommes. Ces derniers sont beaucoup plus détendus sur la question parce que justement la société en attend moins d’eux. S’il est ordonné c’est un plus: “mais quelle chance tu as d’avoir un mari comme ça !”. S’il est bordélique eh bien, il a sûrement d’autres qualités bien plus “masculines”. En revanche, si une femme éprouve des difficultés à garder son intérieur rangé, c’est souvent vu comme une défaillance dans son rôle d’épouse, de mère.

Les femmes ont tellement intégré cette pression inconsciente, qu’avouer ne pas s’en sortir est difficile, parfois impossible. Une culpabilité intériorisée, muette, héritée et transmise de génération en génération.

Alors comment sortir de cette culpabilité, et surtout comment oser demander de l’aide quand la situation est source de stress voire de véritable souffrance au quotidien ?

Comprendre les sources du problème  

D’abord, il faut prendre conscience que ces difficultés touchent énormément de gens comme en témoigne l’enquête citée plus haut. Libérer la parole sur ce problème banal et longtemps ignoré peut permettre de décomplexer les personnes concernées et les aider à trouver des solutions.
Car oui, même s’il s’agit comme on l’a vu d’un souci majoritairement féminin, il y a aussi des hommes concernés. De plus en plus de papas solos notamment, font face aux mêmes difficultés dans la gestion du quotidien avec peut-être une once de jugement en moins.

Envisager la question sous l’angle du phénomène de société est assez libérateur puisqu’il ne s’agit évidemment pas qu’une question de volonté ou de laisser-aller. 

Il est normal et logique de ne pas réussir à maintenir l’harmonie dans un espace limité surchargé alors qu’on a d’autres priorités plus urgentes: remplir le frigo, s’occuper des enfants et s’épanouir personnellement et professionnellement.

Conscientiser les causes de ces difficultés c’est se permettre de prendre du recul sur soi et de ne plus se ressentir comme “défaillant” ou en “perte de contrôle”. C’est pourquoi il est important de ne plus ignorer ce problème de société aux conséquences notables sur la santé mentale.

S’affranchir du regard des autres pour passer à l’action 

 Une prise de conscience à propos de cette pression sociale ainsi qu’une libération de la parole autour de ce sujet peuvent vraiment aider à lâcher prise et déculpabiliser. Il est également déterminant de se détacher de la peur du jugement afin d’être en mesure d’oser demander de l’aide.

Vous pouvez commencer à en parler à un entourage bienveillant qui parfois sous-estime l’impact que ces difficultés peuvent avoir sur votre bien-être. Peut-être seront-ils ravis de vous apporter une aide concrète suite à une confession franche qui témoignera de votre confiance envers eux. Malheureusement, on n’obtient pas toujours l’écoute bienveillante dont on aurait besoin. La peur du jugement peut même être encore plus paralysante au sein de la famille.

C’est pourquoi, faire appel à quelqu’un d’extérieur au cercle familial et amical est souvent la solution la plus pertinente. Une professionnelle de l’organisation Home Organiser saura vous accompagner sans jugement car elle connaît votre problématique, ses causes multiples et les moyens d’y remédier efficacement.

Choisir de se faire accompagner dans l’organisation de sa maison est une décision courageuse qui vous engage dans l’action et vous garantit un résultat rapide et durable.

Contactez-moi pour en savoir plus sur le home organising, aide au rangement, désencombrement et organisation de la maison.

A très bientôt,

Aurélie, Ma Maison Plume.